mayo 13, 2012

A Wedding Anniversary › A wedding anniversary


  •   1     Monks of the Isis
  • 2A wedding anniversary
  • 3Sex and paranoia
  • 4Ceremony after a fire raid
  • 5The man from the hills
  • 6Grain of truth
  • 7In my craft
  • 8Wild child
  • 9Sad situation
  • 10The man from the hills (remix)

chronique

Certains albums ne deviennent cultes qu'avec le temps. Qui à l'époque se souciait de la carrière de A Wedding Anniversary, météorique projet autrichien disparu après deux albums (dont le second distribué de manière si confidentielle qu'on se demande qui a eu la chance de l'écouter) et un maxi ? Face aux pointures de l'époque comme Fields of the Nephilim, Love like blood et autres, notre combo ne tenait guère la route, sympathique sans plus. Puis, les années passant, les écoutes se succédant, on découvre qu'au final ce disque est peut-être meilleur et plus riche qu'il n'y paraissait. 
Première constatation, les chansons ont bien tenu l'épreuve du temps, ensuite, cet opus sonne finalement de manière plutôt mature et personnelle. Certes les influences gothic rock à la Sisters sont indéniables mais les A Wedding Anniversary sont tout sauf des clônes. Les arrangements sont soignés et maîtrisés, le chant varié évite les clichés du genre et quant aux climats, ils sont bien plus diversifiés qu'on ne pourrait le supposer.Je commencerai pas mes deux morceaux favoris, 'Ceremony after a fire raid', sombre et torturé, d'abord lent et tortueux, qui s'amplifie pour se muer en une sorte de dark folk enragé au chant hanté proche du hurlement, et 'Grain of truth', plus classiquement batcave dans une ligne Bauhaus mais très efficace. 
J'apprécie également les influences gothic rock de 'Monks of the Isis' et du mélancolique titre éponyme (inspiré du poète Dylan Thomas). Pas mal mais surprenant, 'The man from the hills' se rapproche de Big Country et des échos flamboyants de U2. Pareil pour 'In my craft' mais version faible cette fois. Pour 'Wild child', nous sommes plus proches des Cramps: rythmes rock'n'roll, orgues glacés, chant possédé...Il m'a par contre fallu du temps pour apprécier 'Sad Situation' qui aux premières écoutes déstabilise par son côté brouillon (rythme et lignes de guitare semblant évoluer sans se rejoindre) et son chant en réspons qui évoque une version gothique des Beastie Boys...avant que le tout ne s'achève en slaps de basse...pas banal, pas facile. 
Nom de nom, c'est vrai qu'il est bon cet album.4,5/6 (mercredi 15 février 2006)


No hay comentarios:

Publicar un comentario